Le Divin ne s'offre qu'à ceux qui s'offrent eux-mêmes à la Divinité.
Sri Aurobindo


Toutes choses sont des déploiements de la connaissance divine.
Vishnou Pourâna, 2.12.39


Toute la vie est un yoga.
Sri Aurobindo, La Synthèse des yogas - I.




Mémoires de Mirra Pinto

Extrait de La Revue d' Auroville n°30,  mars-juin 2011

L'essentiel de ce que nous connaissons de la famille maternelle de Mère, nous le devons aux Mémoires que sa grand-mère Mirra Ismalun, née Pinto, a dictés en 1906 à son petit-fils Mattéo Alfassa, le frère de Mère.

Le père de Mère fut ruiné en 1885 (quand Mère avait 7 ans) ; la dot de sa femme, Mathilde, y passa elle aussi et il ne refit jamais sa fortune et ne semble pas avoir travaillé après cela. D'après Mme Janine Panier, c'est grand-mère Mirra qui fit vivre la famille et en particulier, c'est elle qui finança l'éducation de ses petits-enfants Mattéo et Mirra. En 1986, à la suite de cette faillite, la famille de Mère dut réduire son train de vie et quitter le boulevard Haussmann pour s'installer au 3 square du Roule. Mère devait bien la connaître car Mirra lsmalun habita l'immeuble voisin, au 1 — probablement après le décès de son mari, Mattéo lsmalun, le 6 novembre 1887.

Le 14 octobre 1964, Mère raconta à Satprem :

« Ma grand-mère habitait dans la maison voisine de la nôtre, et la nuit (le soir après le dîner), on allait la voir avant de se coucher. Je ne peux pas dire que c'était très amusant, mais elle avait de bons fauteuils (!), et alors pendant que ma mère parlait avec elle, j'avais un de ces sommeils là-bas, admi­rable ! couchée dans ce fauteuil — une espèce de sommeil béatifique... »

Le texte suivant a été communiqué à la Revue d'Auroville par Gilles Guigan. C'est également Gilles qui en a rédigé l'introduction et les notes.

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